Édition du lundi 11 septembre 2017
Les communes et leurs CCAS, premiers relais des microcrédits personnels
Cela fait maintenant dix ans que le micro-crédit personnel existe. Sur le modèle du micro-crédit professionnel, il permet à une personne qui n'a pas accès au crédit bancaire classique de financer malgré tout un projet d'insertion sociale ou professionnelle. L'achat ou la réparation d'une voiture, l’obtention d'un permis de conduire ou d'un deux roues pour ne pas perdre son emploi ou en trouver un s'avèrent d'ailleurs le premier motif des demandeurs de micro-crédit, relève l'Union nationale des CCAS et CIAS, dans son bilan annuel.
Le réseau des CCAS et CIAS devient cette année le premier réseau de points d'entrée du micro-crédit, précédant de peu celui des UDAF (Unions départementales des associations familiales). En dix ans, près de 10 000 microcrédits ont été distribués par les CCAS et CIAS. 1534 l’ont été l'an dernier. En moyenne, pour 10 microcrédits octroyés, les CCAS ont reçu au moins 40 demandeurs. La fourchette peut être encore plus élevée. Cela s'explique par plusieurs raisons selon l'UNCCAS : il devient de plus en plus difficile pour les allocataires de minima sociaux de dégager le reste à vivre suffisant aux yeux des banques pour qu'un microcrédit leur soit accordé. Il faut rappeler que si les CCAS instruisent le dossier, c'est toujours le partenaire bancaire qui décide de l'octroi ou du refus d'un microcrédit. Ce type de refus se serait multiplié.
Autre explication avancée par l’UNCCAS, certains CCAS communiquent largement sur ce dispositif, s'en servant comme d’un produit d'appel. Cela leur permet de toucher un public qui ne solliciterait pas sans cela le CCAS, mais qui peut avoir besoin d'être épaulé à un moment difficile ou pour réaliser un projet, sans que la réponse passe nécessairement par un microcrédit. C'est notamment le cas du CCAS de Grenoble. Autre tendance relevée par l’étude : le montant moyen des microcrédits tourne autour de 2000 euros. Il est un peu plus élevé en outremer. Parmi les bénéficiaires, on trouve des travailleurs dits pauvres, ou précaires, des jeunes en CDD ainsi que des allocataires de minima sociaux, ces derniers étant cependant de moins en moins nombreux.
Le réseau des CCAS et CIAS devient cette année le premier réseau de points d'entrée du micro-crédit, précédant de peu celui des UDAF (Unions départementales des associations familiales). En dix ans, près de 10 000 microcrédits ont été distribués par les CCAS et CIAS. 1534 l’ont été l'an dernier. En moyenne, pour 10 microcrédits octroyés, les CCAS ont reçu au moins 40 demandeurs. La fourchette peut être encore plus élevée. Cela s'explique par plusieurs raisons selon l'UNCCAS : il devient de plus en plus difficile pour les allocataires de minima sociaux de dégager le reste à vivre suffisant aux yeux des banques pour qu'un microcrédit leur soit accordé. Il faut rappeler que si les CCAS instruisent le dossier, c'est toujours le partenaire bancaire qui décide de l'octroi ou du refus d'un microcrédit. Ce type de refus se serait multiplié.
Autre explication avancée par l’UNCCAS, certains CCAS communiquent largement sur ce dispositif, s'en servant comme d’un produit d'appel. Cela leur permet de toucher un public qui ne solliciterait pas sans cela le CCAS, mais qui peut avoir besoin d'être épaulé à un moment difficile ou pour réaliser un projet, sans que la réponse passe nécessairement par un microcrédit. C'est notamment le cas du CCAS de Grenoble. Autre tendance relevée par l’étude : le montant moyen des microcrédits tourne autour de 2000 euros. Il est un peu plus élevé en outremer. Parmi les bénéficiaires, on trouve des travailleurs dits pauvres, ou précaires, des jeunes en CDD ainsi que des allocataires de minima sociaux, ces derniers étant cependant de moins en moins nombreux.
E.S.
Consulter l’étude.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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